أفادنا السيّد الأمين مولاهي الرّئيس المدير العام للصّيدلية المركزيّة بالتّوضيح التالي :
«ورد بجريدتكم الشّروق ليوم 03 أوت 2016 على مستوى الصّفحة الثّانية 24- ساعة في تونس- خبر تضمّن نقلا عن السيّدة إيناس فرادي، مديرة وحدة الصّيدلة و الدّواء بوزارة الصّحة بأن الصّيدلية المركزيّة تقوم بمراقبة كل دّفعات اللّوالب القلبيّة التّي تدخل تونس. ونودّ ان نوضّح ان الصّيدلية المركزيّة لا تتدخل في هذا الامر لا بصفة مباشرة أو غير مباشرة بإعتبار أن اللّوالب القلبيّة لا تدخل ضمن النّشاط الحصري للصّيدليّة المركزيّة ».
الشّروق الخميس 4 أوت 2016
La Pharmacie centrale n’a pas le monopole de l’importation des stents
Contrairement aux déclarations de certains cardiologues, la Pharmacie centrale n’est pas chargée de contrôler tous les produits de santé, y compris les stents.
Kapitalis a interrogé à ce sujet le Pdg de la Pharmacie centrale, Mohamed Lamine Moulahi. Voici sa réponse: «Les stents n’ont jamais fait partie du monopole de la Pharmacie centrale. En 2013, il était question de les insérer dans le cadre de ce monopole et de réviser sensiblement leurs prix vers la baisse, en important des produits de bonne qualité et en réservant une petite marge de 10%, en collaboration avec des circuits connus et organisés. Même la CNAM a proposé que nous ayons cette exclusivité, mais la proposition n’a pas abouti».
M. Moulahi, qui n’explique pas les raisons pour lesquelles cette proposition n’a pas abouti (il s’agirait sans doute de lobbys d’intérêt et rentes de situation), a tenu, cependant, à souligner que «la Pharmacie centrale a réalisé en 2015, et malgré la dévaluation du dinar, un bénéfice net de 58,3 millions de dinars (MDT». Et il en est fier. Car l’institution était déficitaire quand il l’avait prise en main en 2011.
Le débat relatif aux circuits d’importation des stents a été lancé après la révélation, en mai dernier, du scandale des stents périmés implantés à plusieurs malades dans des cliniques privées tunisiennes.
De nombreux cardiologues, techniciens de la santé, patrons de cliniques, fournisseurs de stents et directeurs régionaux de la CNAM sont impliqués dans cette affaire portée devant la justice.
Kapitalis Vendredi 5 aout 2016